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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 18:57


   On a beaucoup brocardé  - non sans raison - le Président Bush pour avoir parlé de  " l'axe du mal"  pour désigner les pays qui s'opposaient à la politique des Etats Unis, laissant penser que le monde était coupé en deux : d'un côté les bons, de l'autre les méchants.

   Cette division simpliste du monde était  une absurdité mais cela ne doit pas pour autant effacer une réalié politique déplaisante où l'on voit presque toujours un même groupe de pays apporter leur soutien à des causes qui nous paraissent indéfendables, groupe de pays où l'on retrouve certains pays arabes ou arabo-musulmans; l'Iran, la Chine etl la Russie, Cuba et la Corée du Nord, qui ne montrent pas un attachement excessif à la démocratie ni aux droits de l'homme, la Russie étant, elle parfois plus nuancée.

   Deux exemples récents confirment ce point de vue. Le premier concerne le dicateur du Zimbabwe, M. Mugabe qui, dans sa folie, a réduit son peuple à la misère et ruiné son pays, et le second, le soudanais Omar El Béchir, dégoutant du sang des victimes du Darfour, avec lequel les pays de la Ligue arabe, se sont - en majorité - solidarisés.
 
   Certes les relations internationales ne peuvent être soumises au seul critère des droits de l'homme et les pays , par réalisme, sont parfois obligés de garder des relations avec des gens peu fréquentables. Ce réalisme ne doit pas pour autant tourner à la complicité pure et simple. Il s'agit d'un exrecice particulièrement difficile.

   Sur    plan différent - encore qu' y ait dans cette affaire une mobilisation anti-française - je souhaite évoquer le referendum par lequel les habitants de Mayotte se sont exprimés à une écrasante majorité pour que Mayotte devienne le 101 ème département  français.     

   Cela me rappelle un souvenir personnel. Losque j'étais parlementaire, j'ai, à deux reprises,  fait partie de la délégation française à l'ONU. Les parlementaires  membres de cette délégation  n'avaient pas le droit d'exprimer leur opnion quand ils prenaient la parole, devant se borner à lire des textes préparés pa rle Quai d'Orsay.

   La première fois ce fut sous la Présidence de Valéry Giscard d' Estaing.  La question de Mayaotte était évoquée à l'ONU, les Mahorais  manifestant leur refus de demeurer comoriens  et voulant demeurer au sien de la République française. Le bloc "islamo-progressiste" qui, en cette période de "guerre froide", était majoritaire à l'ONU - et n'était pas très différent des pays que j'évoquais plus haut - accusait la France de néo-colonialisme . Les parlementaires de la délégation devaient participer à un déjeuner avec la délégation sénégalaise et nous étions soumis à la pression du Quai d'Orsay qui souhaitait que nous   soutenions une position favorable au "larguage"de Mayotte. Nous n'avons pas cédé et face à nos amis sénégalais, nous avons défendu le droit des Mahorais à choisir librement leur avenir et à ne pas les empêcher de rester fFançais, ce qu' ils souhaitaient.   

                                                                                                                                   

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