Madame Royal devrait, si elle souhaite poursuivre ses voyages touristico-politiques méditer ce vieil aphorisme :"La parole est d'argent mais le silence est d'or".
En effet, on attend d'une candidate à la magistrature suprême autre chose que des propos autour d'une tasse de thé ou des à peu-près linguistiques.
Après avoir imprudemment évoqué d'une manière favorable la rapidité de la justice chinoise qui ressemble peu à la justice, sans penser à la répression systématique ni à l'ampleur des condamnations à mort suivies d'exécutions, elle a évoqué les"droits humains" au lieu des "droits de l'homme".
Quelques jours plus tard la Chine populaire a montré sa haute appréciation de ses considérations en opposant à l'ONU, avec la Russie, son veto (ce qui est très rare) à une résolution américaine dénonçant les violations répétées des droits de l'homme par la dictature militaire du Myanmar (ex Birmanie).