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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 10:50

  Au lendemain de son voyage en Algérie, le Préisdent HOLLANDE, encouragé par son penchant naturel à l'autiosatisfaction, a paru satisfait de son discours devant les Parlementaires Algériens.

 

  Il les a satisfaits en soulignant les méfaits du colonialisme, sans aller  jusqu'à faire un exercice de repentance..

 

  Il a insisté sur la nécessité de faire lechoix de la "vérité". En fait, il n'est guère allé,dans ses propos, plus loin que Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ne l'avaient  fait.

 

 On peut dependant lui reprocher d'avoir présenté une vision hémiplégique de l'Histoire, et caché lerôle de la gauche politique française dans le développement du colonialisme.

 

 En effet, Napoléon III voulait faire de l'Algérie un royaume arabe associé à la France. C'est ce qu'il exprimaitdans une lettre au Gouverneur général de l'Algérie qu'on pouvait récemment lire sur une affiche qui figurait à la belle exposition sur l'Armée et l'Algérie au Musée de l'Armée, aux Invalides, ainsi que dans une chaleureuse lettre manuscrite adressée en 1864 à l'Emir Abdel Kader qui vivait alors en Syrie.

 

 Au lendemain de la chute du Second Empire, le monde politique français était divisé en deux. La droite, les yeux fixés sur la Ligne bleue des Vosges, ne rêvait qu'à la reconquête de l'Alsace-Lorrraine, tandis que la gauche sous l'impulsion de Jules Ferry,  se lançait dans un colonialisme qui prétendait    apporter le progrès et la liberté aux territoires colonisés.

 

 Le Président Hollande s'est bien gardé de souligner que le parti socialiste et le parti  communiste siégeaint en mai 1945 au gouvernement et n'avaient pasréagi à ce qui s'était passé à Sétif.

 

 Il n'a pas  non plus rappelé que lors du début des "évènements" en novembre 1954, on entendait  François Mitterrand et Pierre Mendès France  dire qu'on ne négociait pas avec un département  français,  ni que Guy Mollet, chef d'un gouvernement dirigé par le parti  socialiste, envoyait le contingent en Algérie puis nommait un ministre résidant, M. Lacoste, qui peu à peu transférait les pouvoirs à l'Armée. Il aurait pu aussi rappeler  que les sondages de l'époque  montraient que le puple français soutenait très largement cette politique.

 

  Il s'est bien gardé de dire qu'à côté des excès du colonialisme, la France avait apporté à l'Algérie le développement économique, l'installation de véritables structures  politiques et administratives, l'installation d'une véritable justice, la création d'un grand réseau routier et d'un réseau de chemins de fer, la modernisation de l'agriculture, le progrès médical et un colossal effort d'enseignement.

 

 La France avait aussi  découvert et mis en exploitation ce pétrole qui assure la survie économique de l'Algérie et dont les ressources auraient pu être mieux réparties si ce pays n'était pas un champion de l'appropriationde ces ressources  par des profiteurs, notamment militaires, et un paradis pour la corruption.

 

 Quant aux excès commis par les Français, ils se comparaient difficilement à certains massacres, oeuvres du F.L.N. qui fit preuve d'une grande sauvagerie, comme ceux d'  El Halia ou de Melouza  et dont les victimes les plus nombreuses n'étaient pas les euorpéens d'Algérie (qui payèrent pourtant un lourd tribut à  cette guerre), mais les musulmans, non seulement ceux qui étaient favorables à la France, mais aussi ceux qui sde réclamaient de Messali Hadj, le père du nationalisme algérien, dont les partisans, en Algérie comme en Métropole, étaient systématiques "liquidés" par le F.L.N.

 

 Il est symbolique que les premières victimes des soulèvements de novembre 1954 furent un jeune instituteur et sa femme qui venaient enseigner des enfants d'une région reculée des Aurès.

 

 Tout aussi symbolique fut, plus tard, l'assassinat de cheikh Raymond qui consacra sa vie à mettre en valeur la musique arabo-andalouse.;

 

Vers la find e la guerre d'Algérie, j'apprtenai sà un service qui avait accès aux chiffrres réels des pertes, des désertions etc... Les Français seriaent surpris de savoir    qu'au moment du cessez le feu, il y avait plus de "français musulmans" dans l'armée française  (sans compter les Harkis et les Moghzanis) que  dans l'Armée de Libération Nationale algérienne.

 

 Il s'agissait de jeunes français musulmans  qui, en Métropoel ou en Algérie faisaient tout naturellement leur service militaire. Il y avait certe sdes désertions mais elles nétaient pas rès importantes.

 

Le Président Hollande, parce qu'il est poli et aimable, ne pouvait dire "toute la vérité" à ceux qui l'accueillaient chaleureusement. Il n'évoqua donc pas les violations des Accords d'Evian par le pouvoir algérien, les massacres et les enlèvements d'européens au lendemain de l'indépendance, ni le massacre des Harkis.

 

 Cinquante années après l'indépendanc ede l'Algérie, les Français d'Algérie qui furent obligés de quitter, en toute hâte, leur pays natal, qu'ils soient chrétiens, juifs (dont certains descendaient de populations présentes en Algérie avant l'invasion arabe) ou musulmans qui souhaitaient rester français, ont encore dans le coeur la nostalgie de ce beau pays qui les a rejetés.

 

 Ils doivent pouvoir observer avec ironie, les decendants de ceux qui leur proposaient comme choix "la valise ou le cercueil", et dont le grand souhait est, aujourd'hui, d'obtenr de la France "un visa" au lieu de se consacrer au développemet de leur pays.

 


 

                                                                                                    Claude - Gérard  MARCUS

 

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L
<br /> HARKIS LES LES CAMPS DE LA HONTE  : lien vers http://www.dailymotion.com/video/xl0lyn_hocine-le-combat-d-une-vie_news<br /> <br /> <br /> En 1975, quatre hommes cagoulés et armés pénètrent dans la mairie de Saint Laurent des<br /> arbres, dans le département du Gard. Sous la menace de tout faire sauter à la dynamite, ils obtiennent après 24 heures de négociations la dissolution du camp de harkis proche du village. A<br /> l'époque, depuis 13 ans, ce camp de Saint Maurice l'Ardoise, ceinturé de barbelés et de miradors, accueillait 1200 harkis et leurs familles. Une discipline militaire, des conditions hygiéniques<br /> minimales, violence et répression, 40 malades mentaux qui errent désoeuvrés et l' isolement total de la société française. Sur les quatre membres du commando anonyme des cagoulés, un seul<br /> aujourd'hui se décide à parler.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> 35 ans après Hocine raconte comment il a risqué sa vie pour faire raser le camp de la<br /> honte. Nous sommes retournés avec lui sur les lieux, ce 14 juillet 2011. Anne Gromaire, Jean-Claude Honnorat.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Sur radio-alpes.net - Audio -France-Algérie : Le combat de<br /> ma vie (2012-03-26 17:55:13) - Ecoutez: Hocine Louanchi<br /> joint au téléphone...émotions et voile de censure levé ! Les Accords d'Evian n'effacent pas le passé, mais l'avenir pourra apaiser les blessures. (H.Louanchi)<br /> Interview du 26 mars 2012<br /> sur radio-alpes.net<br />
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