15 octobre 2009
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Dans un climat international détestable, la situation se détériorant en Afghanistan, l'Iran paraissant s'amuser des tentative des américains pour ouvrir un dialogue sur le nucléaire iranien, les perspectives d'un accord israélo-palestinien semblant renvoyées aux calendes grecques, la signature d'un accord, à Zurich, entre les ministres des affaires étrangères turc et arménien en vue d'un rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays et l'ouverture de leur frontière, est apparu comme une rare lueur d'espoir.
Certes, la signature de cet accord, qui n'était pas attendu, doit beaucoup à Hillary Clinton qui a mis tout son poids pour que la signature ait lieu. Jusqu'au dernier moment les deux parties ont hésité, puis ont signé. Symboliquement, l'invitation faites par le président turc, Abdullah Gül, à son homologue arménien, Serge Sarkissian, d'assister au match de football Arménie -Turquie, à Bursa, en Turquie, marquait une volonté positive.
L'accord prévoit aussi des mesures de confiance et la désignation d'une commission internationale d'historienns pour étudier le massacre des Arméniens de 1915.
Les deux pays ont à y gagner. L'Arménie, d'abord, parceque ce pays , coincé entre la Turquie et l'Azerbaidjan - et en conflit avec celui-ci, l'armée arménienne occupant en Azerbaidjan la région du Nagorny Karabagh, peuplée d'arméniens, ainsi que les zones séparant le Nagorny Karabagh de l'Arménie., est littéralement asphyxié économiquement. L'ouverture de la frontière turque permettra de mettre fin à cette asphyxie.
La Turquie, ensuite, qui sait que - bien quelle le nie - le génocide des arméniens lui "colle à la peau" et constitue un des grands obstackes à son entrée dans l'Union Européenne.
Ne nous faisons pas d'illusions. tout n'est pas réglé pour autant. Les parlements des deux pays doivent ratifier l'accord, mais il y aura de part et d'autre des opposants déterminés.
Chez les Arméniens, et dans l'imporante diaspora arménienne, beaucoup refusent toute concession aux Turcs et toute nuance dans la reconnaissance du Génocide de 1915.
Chez les Turcs, aussi, la résistance sera grande. D'une part, aussi bien dqns le parti islamiste qui est au pouvoir que dans l'opposition laïque et kémaliste, le refus de cette reconnaissance de la responsabilité turque est quasi total. D'autre part le gouvernement turc entretient des relations très fortes avec l'Azerbaidjan qui appartient au monde culturel turc et peut difficilement s'entendre avec l'Arménie tant que l'affaire du Nagorny Karabagh ne sera pas réglée d'autant que la population de cette région, qui est arménienne, n'a nulle intention de redevenir azrbaidjanaise.
Mais prenons l'accord de Zurich pour ce qu'il est : un grand pas en avant et espérons que la sagesse l'enportera sur l'esprit belliqueux.
On peut toujours rêver !
Certes, la signature de cet accord, qui n'était pas attendu, doit beaucoup à Hillary Clinton qui a mis tout son poids pour que la signature ait lieu. Jusqu'au dernier moment les deux parties ont hésité, puis ont signé. Symboliquement, l'invitation faites par le président turc, Abdullah Gül, à son homologue arménien, Serge Sarkissian, d'assister au match de football Arménie -Turquie, à Bursa, en Turquie, marquait une volonté positive.
L'accord prévoit aussi des mesures de confiance et la désignation d'une commission internationale d'historienns pour étudier le massacre des Arméniens de 1915.
Les deux pays ont à y gagner. L'Arménie, d'abord, parceque ce pays , coincé entre la Turquie et l'Azerbaidjan - et en conflit avec celui-ci, l'armée arménienne occupant en Azerbaidjan la région du Nagorny Karabagh, peuplée d'arméniens, ainsi que les zones séparant le Nagorny Karabagh de l'Arménie., est littéralement asphyxié économiquement. L'ouverture de la frontière turque permettra de mettre fin à cette asphyxie.
La Turquie, ensuite, qui sait que - bien quelle le nie - le génocide des arméniens lui "colle à la peau" et constitue un des grands obstackes à son entrée dans l'Union Européenne.
Ne nous faisons pas d'illusions. tout n'est pas réglé pour autant. Les parlements des deux pays doivent ratifier l'accord, mais il y aura de part et d'autre des opposants déterminés.
Chez les Arméniens, et dans l'imporante diaspora arménienne, beaucoup refusent toute concession aux Turcs et toute nuance dans la reconnaissance du Génocide de 1915.
Chez les Turcs, aussi, la résistance sera grande. D'une part, aussi bien dqns le parti islamiste qui est au pouvoir que dans l'opposition laïque et kémaliste, le refus de cette reconnaissance de la responsabilité turque est quasi total. D'autre part le gouvernement turc entretient des relations très fortes avec l'Azerbaidjan qui appartient au monde culturel turc et peut difficilement s'entendre avec l'Arménie tant que l'affaire du Nagorny Karabagh ne sera pas réglée d'autant que la population de cette région, qui est arménienne, n'a nulle intention de redevenir azrbaidjanaise.
Mais prenons l'accord de Zurich pour ce qu'il est : un grand pas en avant et espérons que la sagesse l'enportera sur l'esprit belliqueux.
On peut toujours rêver !