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31 janvier 2008 4 31 /01 /janvier /2008 10:31

Le 13 décembre 2006, la télévision belge francophone (R.T.B.F.) diffuse un énorme canular annonçant que la Flandre avait décidé de se séparer de la Belgique et de proclamer son indépendance. Pendant quelques heures beaucoup de Belges croient ces fausses informations et s'affolent. Il y a scandale, mais il y avait chez les auteurs de ce canular la volonté de mettre en garde les Belges sur ce qui risquait d'arriver.

 

Un après, la poussée nationalsite flamande aux élections pose, cette fois pour de bon, la question. Le chef du parti chrétien flamand, Yves Leterme qui était vainqueur n'arrive pas, en plusieurs mois à constituer un gouvernement de coalition. Il semble que les hommes politiques belges ne savent plus négocier entre flamands et francophones (wallons et breuxellois) et que le dialogue est impossible. Le Roi Albert en est réduit  à charger le Premier ministre sortant, libéral flamand, Guy Verhofstadt, le vaincu des élections, de former une sorte de gouvernement de transition.

Quel est l'avenir ? nul ne le sait. Soit la scission entre les deux populations, soit une ultime réforme constitutionnelle vidant encore un peu plus l'Etat belge de son pouvoir et créant une sorte de Confédération très lâche.

 

Comment en est-on arrivé là ? Comment la frustration des flamands de langue flamande (car il y avait aussi des francophones en Flandre- mais ils ont été les victimes des nationalistes flamands qui les avaient désigné du nom se "fransquillions" le slogan flamand à la mode étant  "les Fransquillions à la porte") devant la domination séculaire de la bourgeoisie francophone est-elle arrivée à cet état de tension ? La guerre de 1914-1918 pendant laquelle la plupart des officiers parlaient français à des soldats qui parlaient -majoritairement -le flamand a laissé des traces. Celà a été aggravé par la "politique flamande" menée par les autorités d'occupation allemandes en 14-18 et surtout pendant la deuxième guerre mondiale. Après 1940 les prisonniers de guerre  flamands ont été en majorité libérés par les allemands tandis que les francophones restaient en camps. Une partie des nationalsites flamands n'a pas hésité à collaborer avec les nazis.

SI vous voulez y voir clair dans cette histoire dramatique qui concerne nos voisins "belges", il faut  absolument lire le remarquable petit livre de Luc BEYER de RYKE, "LA BELGIQUE EN SURSIS" paru chez l'éditeur François-Xavier de GUIBERT.

Francophone des Flandres, ancien conseiller provincial de Flandre, élu à Gand, député européen libéral à deux reprises, élu communal depuis plusieurs années à Uccle (dans Bruxelles), Luc Beyer de Ryke est avant tout un grand journaliste. Pendant 18 and il a été le présentateur vedette du journal télévisé belge de langue française. Il a été  aussi journaliste de grande reportage pour plusieurs titres de la presse belge e française. Il y a sept ans il avait déjà écrit un ouvrage,"Tocsin pour la Belgique" qui s'est avéré prémonitoire.





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3 janvier 2008 4 03 /01 /janvier /2008 18:15

     La progression rapide de l'Economie chinoise est un fait incontestable, ce qui entraîne une appréciation
nouvelle du rôle que peut - ou doit - jouer ce pays dans le monde.

     Par contre, j'ai toujours été un peu sceptique sur le chiffrage glorieux que l'on ne cesse de nous asséner.
La Chine est encore dirigée par le Parti Communiste et pendant des décennies, en Chine populaire comme dans les autres pays communistes, les statistiques étaient généralement falsifiées. Cela a coûté très cher à l'Union soviétique qui, un jour, s'est aperçue qu'elle n'était pas ce qu'elle croyait être et que son économie s'effondrait.

    Outre les falsifications volontaires, il y a une grande difficulté à comparer les économies quand un pays comme la Chine a une monnaie, le yuan, qui est  "évaluée"  sans rapport avec la réalité.

     Pour rectifier on se livre à une comparaison des pouvoirs d'achat, elle aussi difficile à établir.

     Toujours est-il que la Banque  Mondiale vient de publier une étude qui démontre que, pour reprendre les termes utilisés par "Le Figaro", "son économie pèse 40 %  moins lourd qu'on ne le croyait".

     En 2005,  le PNB de la République Populaire de Chine était, au taux de change du marché pour le yuan, de
2 240 milliards de dollars.  En parité de pouvoir d'achat, l'évaluation atteignait 8 900 milliards de dollars, mais on s'est aperçu qu'il fallait affiner les prix des produits consommés et inclus dans les comparaisons et on aboutissait à seulement 5 300 milliards de dollars, soit 40 % de moins.

     Il ne sagissait d'un simple détail et on peut s'étonner, compte tenu du battage incessant des médias concernant ce pays, qu'une information aussi importante, provenant d'une instituion, la Banque mondiale, qui n'a pas la réputation de plaisanter, aurait figurée à la première page des quotidiens  et en gros titres. Il n'en n'a rien été. 

     Bizarre, bizarre, bizarre ? Y aurait-il l'action d'un puissant lobby pro-chinois ? Ou une crainte révérentielle à l'égard d'une grande puissance devant laquelle on est prêt à se courber dans l'espoir d'obtenir quelques nouveaux contats juteux ?

 
  


 

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19 décembre 2007 3 19 /12 /décembre /2007 18:40

 

   On peut avoir des avis divergents sur la visite du "guide" libyen en France, mais à cette occasion dans la presse et à la télévision on a un peu entendu n'importe quoi.

   Qu'y avait -il d'exceptionnel à recevoir le Chef de l'Etat libyen alors que le Président de la République n'a jamais caché sa volonté de réaliser un Union Méditerranéenne, ce qui implique la pérsence de TOUS les états riverains, aussi bien la Libye qu'Israël ?

   Certains ont dit que l'accueil avait été "exceptionnel". Rien n'est plus inexact. On peut discuter de l'utilité de cette visite mais pas de ses modalités. M. Khadafi a été reçu en Chef d'Etat, selon le protocole de la République. Ce n'était d'ailleurs pas une"visite d'Etat". Par exemple aucun drapeau libyen n'ornait les murs de Paris (alors que pour la visite du président de l'etat d'Israël,"visite d'Etat" étaient couverts de drapeaux israéliens).

   Que beaucoup de nos compatriotes aient une totale méconnaissance des réaliés du "protocole" cela peut se comprendre. On le comprend moins pour certains journalistes ou hommes politiques qui ont tous les moyens pour s'informer et sont même payés pour celà.

   Un phénomène identique s'était produit lors du décès de Yasser Arafat, beaucoup s'étonnant des honneurs qui lui étaient rendus, alors que , là encore, il ne s'agissait que de l'application  normale du protocole.

   Ce protocole fait partie des relations internationales. Ces relations se font avec les Etats tels qu'ils sont. On peut limiter les invitations et réduire les relations de la France aux seuls états "moraux" ce qui réduirait  beaucoup les activités de  notre ministère des affaires étangères et nos exportations.

   Il ne faut pas non plus se livrer aux critiques "à sens unique". Que le Présdient libyen ne soit pas le modèles des vertus et le champion de la démocratie, c'est évident.  Mais pourquoi avoir gardé le silence quand le Président de la République est allé en Chine, alors que ce pays pratique à haute dose la peine de mort, persécute les catholiques et certains bouddhistes, opprime le peuple tibétain et le peuple ouighour du Sin Kiang, menace d'envahir par la force Taïwan et ne progresse guère dans le sens de la démocratie telle qu'on la conçoit ici ?

 

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1 décembre 2007 6 01 /12 /décembre /2007 10:10


   A la suite du voyage du Président de la République en Chine, la presse a parfois évoqué le problème de Taïwan, mais souvent d'une manière erronée. Cela m'a conduit a envoyer le texte suivant au Courrier des Lecteurs du FIGARO qui n'a pas daigné le publier.

 "   A  PROPOS DE  L' "ILE REBELLE"

  A plusieurs reprises un terme qualifie, dans la presse, TAIWAN : "l'Ile rebelle". Cela laisserait croire que Taïwan s'est rebellé contre la République de Chine et s'en est séparé.

  Tel n'est pas le cas. Taïwan n'a jamais fait partie de la République Populaire de Chine.

  En effet, Taïwan, rendue à la Chine, après la chute du Japon, en 1945, est le prolongement de la République de Chine qui fut battue par l'armée rouge chinoise et s'est repliée avec son gouvernement, dirigé alors par le Généralissime Tchang Kaï  Tchek, qui fut  notre allié pendant la deuxième guerre mondiale et par le Parti nationaliste, le Kuo Min Tang.

   Depuis, l'ancienne "Formose", gouvernée selon la Constitution de la République de Chine, a donné un double exemple. Celui d'un extraordinaire développement économique puisque les vingt deux millions d'habitants de Taïwan ont actuellement un P.N.B. égal à celui de quatre cents millions de Chinois du Continent. Celui,aussi, d'un développement constant de la démocratie et de la liberté aboutissant il y a queoques années à un changement de majorité au pouvoir. Taïwan a apporté la démonstration que la démocratie pouvait être compatible avec le peuple chinois.

   Le Kuo Min Tang n'a d'ailleurs jamais mis en cause l'unicité du peuple chinois. C'est probablement pour cela que la Président du Kuo Min Tang a été reçu à Pékin par le Président du Parti communiste chinois.

    Claude-Gérard MARCUS, ancien député, ancien vice-président de la Commission des Affaires Etrangères de l'Assemblée Nationale. "

                                                                    


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11 novembre 2007 7 11 /11 /novembre /2007 18:14


    Parmi les raisons qui ont justifié  l'opposition à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, on a cité des raisons géographiques (la Turquie à une petite exception près ne se trouve pas géographiquement en Europe), des raisons liées au refus de reconnaître le génocide des arméniens (malgré un dossier historique très lourd) et la menace de l'entrée d'un pays qui serait le plus peuplé de l'Union européenne et qui risque de virer à l'islamisme.

   Une autre raison me parait évidente, bien qu'elle n'ait jamais été évoquée : l'entrée de la Turquie dans l'Union ferait du problème kurde - quasi insoluble -un problème européen.

   Le traité de Sèvres, organisant le démembrement de l' Empire ottoman, en 1920, reconnaissait le droit des Kurdes à former une struture étatique. Mais ce traité signé avec un gouvernement ottoman agonisant, était refusé par la République Turque de Kemal Ataturk qui incarnait un nationalisme unitaire  qui se refusait à toute reconnaissance d'un peuple kurde. Le Traité de Lausanne abandonnait les kurdes à leur triste sort.

  Depuis 1923, malgré une répression constante, la volonté des kurdes de constituer un Etat reste vivace. Un éphémère Etat kurde a existé quelques mois en 1946 , en Iran : la République de Mahabad.

    Après la chute de Saddam Hussein en Irak, le Kurdistan irakien a bénéficié d'une véritable autonomie et est la région la plus tranquille du nouvel Irak.

    Aujourd'hui le peuple kurde est le plus grand peuple sans pays. La population kurde est largement présente en Turquie, en Iran, en Irak et en Syrie ainsi que dans une large diaspora et reste attaché à sa langue ( même si celle ci n'est pas enseignée dans certains pays, notamment la Turquie pour qui les kurdes n'existent pas et sont des "Turcs montagnards").

   Les évaluations démographiques sont floues : entre 27 et 37,5 millions qui se répartiraient ainsi : Turquie : 14 à 18 millions; Iran :4,8 à 6,6 millions; Irak : 4 à 6 millions; Syrie : 0,9 à 2,5 millions.

   Ces chiffres, même s'ils sont contestés, démontrent qu'il s'agit d'un problème d'une autre ampleur que le problème palestinien (qui, lui, concentre l'attention du monde entier) . Sa solution n'est ni simple, ni aisée, ni même évidente d'autant que le rôle du P.K.K., parti révolutionnaire et terroriste, en lutte armée contre la Turquie, ne facilite rien.

   L'introduction de la question kurde au sein de l'Union européenne serait explosive.




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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 11:53


 L'ampleur de la production pétrolière et gazière de la Fédération de Russie, permet à celle-ci de redresser son économie , d'avoir un budget en excédent, d'augmenter les pension des retraités, de payer les fonctionnaires, d'améliorer les soldes dans l'armée et de la reconstituer et de voir l'avenir avec espérance.

 D'où la volonté du Président Poutine de rétablir la Russie à ce qu'il pense devoir être sa place dans les affaires du monde et d'effacer l'humiliation subie ces dernières années.

 Ce redressement est obéré par le véritable drame russe, celui de sa démographie.

La population qui était de 147,8 millions en 1988  est tombée à 142,4 millions en 2006 et la Russie continue à perdre plus de 500.000 personnes par an.

L'insuffisance des naissances et un taux  d'avortement démentiel,  d'une part  et le raccourcissement de la durée de la vie d'autre part concourent à ces résultats catastrophiques.

Certaines études montrent que si  celà continue, la population risque de diminuer - dans une hypothèse "pessimiste" de 47 % d'içi 2050 et tomber à 77,2 millions, l'hypothèse "optimiste" étant une réduction à 101,9 millions.

Le taux de naissance actuel est de 1,3 enfants par femme alors que le maintien de la population inplique un taux voisin de 2,2. Par comparaison, le taux de natalité en France ( le plus élevéd 'europe) est de 1,9 enfatns par femme. L'allongement important de la durée de vie dans notre pays masque, pour le moment, l'insuffisance des naissances.

Tout aussi grave pour la Russie est la diminution de la durée de la vie, notamment des hommes, qui vivent 13 ans de moins que les femmes. Ceci traduit d'énormes problèmes de santé et de médicalisation. Un jeune russe de 20 ans a seulement une chance sur deux d'atteindre 60 ans. Dés 2015, le nombre des jeunes de 15 à 24 ans risque de diminuer de moitié. Cela crée déjà des difficultés à l'armée russe, qui est encore une armée de conscription, et n'arrive plus à atteindre le recrutement dont elle a besoin.

Les composantes  de ce drame russe n' échappent pas aux dirigeants du pays et déjà des mesures natalistes ont été prises, notamment l'attriution de l'équivalent de 10.000 dolalrs pour la naissance d'un deuxième enfant.

Malgré l'importance des resources générées par le pétrôle et le gaz, l'ampleur de la tâche est immense. Reconstruire une système de santé, freiner l'alcoolisme notamment chez les hommes, diminuer le nombre des avortements, organiser un soutien systématique à la famille, améliorer les conditions de vie et de logement, tout celà nécessite beaucoup d'argent mais  aussi beaucoup de temps, un changement profond des mentalités et la formation de cadres adaptés à ces problèmes.

Il s'agit d'une course contre la montre vitale pour l'avenir de la Russie.


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18 septembre 2007 2 18 /09 /septembre /2007 19:24


  Il m'est souvent arrivé de protester contre la pitoyable mode "décliniste" qui tend à répéter à toute occasion que notre pays est sur la voie d'un déclin continu, déclin sur lequel  les tenants de cette mode  versent quelques larmes de crocodile.

  Aussi est-ce avec grand plaisir que j'ai pu cosntater que M.L Hubert VEDRINE, dans son "Rapport au Président de la République sur la France et la mondialisation" contre-attaquait en mettant en valeur les atouts de la France dans la compétition internationale.

 Sans nier que notre  pays souffre d'handicaps non négligeables, notamment sur le temps travaillé, sur la médiocre  organisation des PME ou sur la faiblesse de nos universités dans le congtexte mondial, il rappelle les nombreux avantages  objectifs recensés  dont bénéficie notre pays :

 "Avec seulement 1 % de la population, sur  1 % du territoire, la France est la cinquième puissance économique mondiale et produit 5 % du PIB mondial. Son PUB par tête est très élevé. Les travailleurs français arrivent en troisième position position derrière les Norvégiens et les Américains pour leur productivité par heure de travail.

 Elle est le 3 ème exportatuer de services et le 2 ème investisseur à l'étranger. Elle est le  5 ème pays pour l'accueil des investissements directs étrangers (soit 40 000 emplois par an), ce qui confirme, avec sa position de premier pays au monde pour le tourisme, l'attractivité de son territoire (beauté, diversité, accessibilité, réseaux, infrastructures) , atout très important à l'heure où ce sont les entreprises globales qui mettent en concurrence des territoires et non l'inverse.

 Plus de 300 000 emploois sont attribués en France aux  échanges internationaux et ceux-ci génèrent 0,2 %point de la croissance du PIB chaque année.

 La réussite mondiale des grande sentreprises françaises, du C.AC. 40 et autres, en quelques années est spectaculaire. Ainsi parmi les 500 premières entreprises mondiales, recensées par Fortune , 39 sont françaises (deuxième place, après les Etats Unis) devant la Grande Bretagne (38) et l'Allemagne (32)."

 A cela M. Vedrine ajoute d'autres atouts, qui ne sont seulement économiques et sont souvent sous-appréciés par les Français eux-mêmes et qui pourtant ont un rôle important dans la compétition mondiale :

 " - une démographie moins déprimée que celle des autres Européens; notre langue, une des cinq ou six langues  de culture et de civilisation ; nos réseaux culturels et linguistiques ; notre poplitique étangère, un de celles qui comptent; notre capacité militaire à l'extérieur, la plus forte en Europe après celle des Britanniques; notre capacité et notre savoir - faire juridique ; l'image de la qualité de la vie en France, concept à la fois matériel et immatériel; sans oublier  un formidable potentiel agricole. Celui-ci est curieusement absent de la plupart des rapports sur lamondialisation. Alors que la Terre vasur ses neuf milliards d'habitants et que la demande de nourriture car croître..."

 Et l'auteur conclut opportunément ce chapitre en écrivant  :" Ce tableau ne justifie pas un excès prétentieux de confiance en soi - il y a beaucoup à faire - mais il invalide le pessimisme ambiant. il appartient aux dirigeants politiques de l'assumer..."


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14 août 2007 2 14 /08 /août /2007 11:42


 " Les progrès économiques de la Chine et son milliard trois cents millions d'habitants, vus comme des client spotentiels fascinent les Occidentaux  (dont les Français) et fait passer sous silence les dégâts causés à nos économies par les importations de productions chinoises à bas prix (sans parler des contrefaçosn dont les Chinois sont les champions).

 Cette fascination relègue au magasin des accessoires inutiles notre soi-disant attachement aux droits de l'homme et à la liberté des peuples.


 Si le Darfour nous fait pleurer, le Tibet est passé en "pertes et profits" et la répression politique et anti-religieuse en Chine est discrètement occultée. Celà ne pèse pas lourd à côtés des profits miraculeux (mais souvent illlusoires) que nous attendons de Pékin. Aussi le mot d'ordre est de ne pas faire d'ombre sur les jeux olympiques qui se dérouleront dans la capitale chinoise.

 Celà explique l'attitude scandaleuse des pays occidentaux à l'égard de Taïwan qui est traité comme un Etat-paria. Tous les efforts de ce pays pour participer aux organisations internationales qu'elles soient politiques, commerciale ou de santé se heurtent au refus de Pékin soutenu par la complicité active ou passive des pays occidentaux.

 Que reproche-t-on à Taïwan ? D'être une île rebelle ? C'est faux. Taïwan n'a jamais été soumise à l'autorité de la République populaire de Chine. Elle est, au contraire, ce qui reste de cette République de Chine qui  a refusé le communisme.

 On lui reproche son mauvais exemple : Taïwan a démontré que la démocratie était compatible avec les Chinois contrairement à un principe trop facilement admis. L'île s'est progressivement démocratisée et libéralisée aboutissant même à un changelent de majorité politique.

 Espérons que les Occidentaux n'iront pas, dans leur lâcheté, jusqu'à accepter l'éventualité d'une "réunification de la Chine" réalisée par la conquête de Taïwan par les troupes de Pékin."



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18 juillet 2007 3 18 /07 /juillet /2007 10:22


 La commission constitutionnelle voulue par le Président de la République est désormais sur les rails, sous la Présidence de M. Edouard Balladur. Les vice-présidents étant Pierre Mazeaud, ancien président du conseil constitutionnel et Jack Lang, vestige de la Mitterrandie. La gauche y est bien représentée ainsi que les adversaires de la 5 ème République.

 Certains, dans l'opposition accusent Nicolas Sarkozy d'avoir une pratique constitutionnelle de style bonapartiste, évoquant Napoléon III. Celà ne me dérangerait pas car Napoléon III, tant décrié, a été l'accoucheur de la France moderne. Je revendique d'ailleurs la parternité de la décision du Conseil de Paris qui avait permis la création de la Place Napoléon III, devant la Gare du Nord, ramenant dans la capitale le nom de celui qui avait tant fait pour Paris, son renouveau son embellissement et son prestige.

 Il est toutefois peu probable que notre Président accepte une telle comparaison ou se réclame du courant bonapartiste.  D'autant que le bonapartisme a une logique, celle de 'lAppel au peuple" : le renforcement du pouvoir du Chef de l'Exécutif a pour contrepoids non le renforcement des pouvoirs du Parlement (ce que souhaite Nicolas Sarkozy) mais l'appel régulier au suffrage populaire par ce qui s'appellait le plébiscite et qui est maintenant le referendum.

 Pour ma part je regrette que l'on ne consulte pas plus souvent les Français sur les grands problèmes qui concernent  notre pays. Pourquoi, par exemple, refuser aux Français la possibilité de se prononcer à nouveau sur l'avenir de la France en Europe ?

Le Général de Gaulle, peu sensible au bonapartisme, n'était pas un doctrinaire. Dans son discours de Bayeux qui esquissait le projet de constitution qu'il souhaitait pour notre pays, il se prononiat pour un Président de la République garant des institutions, donnant les grrandes orientations, mais avant tout arbitre, lui laissant cependant la possibilité d'intervention directe quand la survie du pays et des institutions était en jeu. Celà explique l'article 16 de la constitution.

Si, pour l'essentiel il se reposait sur ses Premiers ministres, il n'hésita à prendre en gestion directe le conflit d'Algérie. Mais à chaque étape de la solution du problème algérien il demandait l'accord du peuple français qui le lui donnait en votant oui à chaque réferendum sur la question algérienne.



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24 juin 2007 7 24 /06 /juin /2007 12:17


  Malgré la claire victoire de l'UMP au 2° tour des élections législatives, et  parcequ'elle a été  moins forte que celle annoncée par les sondages, certains continuent à faire croire (notamment du côté des hystériques du MODEM et chez divers socialistes) que la nouvelle Assemblée n'est pas représentative du pays, parceque le systême majoritaire de donne pas une véritable image de la carte électorale de la  France que seul le scrutin proportionnel serait susceptible de conner.

 Et bien, cette affirmation est fausse. LE MONDE (dont l'attachement à la majorité présidentille et à l'UNP n'est pas la caractéristique dominante),le démontre clairement par une étude comparative de ce qu'auraient donné d'autres système électoraux que celui que nous pratiquons.

 Le scrutin majoritaire à deux tours a a abouti à l'élection de 313 UMP, 2 MPF, 8 divers droite, 22 Nouveau Centre, 4 MODEM,4 verts, 186 PS, quelques divers gauche, 7 Radicaux De Gauche, 15 PCF.

 Un scrutin proportionnel à un tour (comme celui utilisé en 1988) aurait donné 333 UMP, 2 MPF, 5 FN, 11 Nouveau centre, 26 MODEM, 3 verts, 179 PS, 4 Divers Gauche, , 3 divers et 11 PCF.

 Un scrutin avec 50% de proportionnelle et 50% de majoritaire, aurait donné 370 UMP, 1 MPF, 1Div.D.,11 Nouveau centre, 32 Modem, 1 vert, 2 RDG, 155 PS ET 4 PCF.

 Un scrutin avec 15% de proportionnelle et 85 % de majoritaire, aurait donné 370 UMP,1 MPF, 1 Div.D.,18 Nouveau centre, 10 Modem,1 vert, 2 RDG, 126 PS, 8 PCF.

 Un scrution à l'allemande, aurait donné 317 UMP, 61 MODEM, 199 PS.

 Un scrutin à l'anglaise (scrutin majoritaire à un tour. Celui qui est en tête est élu mais sans êtr majoritaire. Ce système est aussi appliqué en Turquie et explique pourquoi les islamistes avec environ 25 % des voix, compte tenu de l'extrème division des autres partis - dont seul a survécu le Parti Républicain du Peuple, kémaliste- ont eu la majorité des sièges à l'Grande Assemblée Nationale turque) aurait donné 421  UMP, 2 MPF, 2 Div.D. 21 Nouveau centre, 2 Modem, 3 RDG, 1 MRC, 112 PS, 8 PCF.

 Ces comparaisons avec d'autre modes de scrutin qui sont tous considérés comme démocratiques, démontrent clairement que la large majorité obtenue par l'UMP et le Nouveau Centre, constitue une vértiable majorité dans le pays, peu différente de ce qu'aurait donné le scrutin proportionnel. Et il apparait que le PS a bénéficié d'un avantage  au scrutin majoritaire par rapport à la proportionnelle.

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