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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 10:50

  Au lendemain de son voyage en Algérie, le Préisdent HOLLANDE, encouragé par son penchant naturel à l'autiosatisfaction, a paru satisfait de son discours devant les Parlementaires Algériens.

 

  Il les a satisfaits en soulignant les méfaits du colonialisme, sans aller  jusqu'à faire un exercice de repentance..

 

  Il a insisté sur la nécessité de faire lechoix de la "vérité". En fait, il n'est guère allé,dans ses propos, plus loin que Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ne l'avaient  fait.

 

 On peut dependant lui reprocher d'avoir présenté une vision hémiplégique de l'Histoire, et caché lerôle de la gauche politique française dans le développement du colonialisme.

 

 En effet, Napoléon III voulait faire de l'Algérie un royaume arabe associé à la France. C'est ce qu'il exprimaitdans une lettre au Gouverneur général de l'Algérie qu'on pouvait récemment lire sur une affiche qui figurait à la belle exposition sur l'Armée et l'Algérie au Musée de l'Armée, aux Invalides, ainsi que dans une chaleureuse lettre manuscrite adressée en 1864 à l'Emir Abdel Kader qui vivait alors en Syrie.

 

 Au lendemain de la chute du Second Empire, le monde politique français était divisé en deux. La droite, les yeux fixés sur la Ligne bleue des Vosges, ne rêvait qu'à la reconquête de l'Alsace-Lorrraine, tandis que la gauche sous l'impulsion de Jules Ferry,  se lançait dans un colonialisme qui prétendait    apporter le progrès et la liberté aux territoires colonisés.

 

 Le Président Hollande s'est bien gardé de souligner que le parti socialiste et le parti  communiste siégeaint en mai 1945 au gouvernement et n'avaient pasréagi à ce qui s'était passé à Sétif.

 

 Il n'a pas  non plus rappelé que lors du début des "évènements" en novembre 1954, on entendait  François Mitterrand et Pierre Mendès France  dire qu'on ne négociait pas avec un département  français,  ni que Guy Mollet, chef d'un gouvernement dirigé par le parti  socialiste, envoyait le contingent en Algérie puis nommait un ministre résidant, M. Lacoste, qui peu à peu transférait les pouvoirs à l'Armée. Il aurait pu aussi rappeler  que les sondages de l'époque  montraient que le puple français soutenait très largement cette politique.

 

  Il s'est bien gardé de dire qu'à côté des excès du colonialisme, la France avait apporté à l'Algérie le développement économique, l'installation de véritables structures  politiques et administratives, l'installation d'une véritable justice, la création d'un grand réseau routier et d'un réseau de chemins de fer, la modernisation de l'agriculture, le progrès médical et un colossal effort d'enseignement.

 

 La France avait aussi  découvert et mis en exploitation ce pétrole qui assure la survie économique de l'Algérie et dont les ressources auraient pu être mieux réparties si ce pays n'était pas un champion de l'appropriationde ces ressources  par des profiteurs, notamment militaires, et un paradis pour la corruption.

 

 Quant aux excès commis par les Français, ils se comparaient difficilement à certains massacres, oeuvres du F.L.N. qui fit preuve d'une grande sauvagerie, comme ceux d'  El Halia ou de Melouza  et dont les victimes les plus nombreuses n'étaient pas les euorpéens d'Algérie (qui payèrent pourtant un lourd tribut à  cette guerre), mais les musulmans, non seulement ceux qui étaient favorables à la France, mais aussi ceux qui sde réclamaient de Messali Hadj, le père du nationalisme algérien, dont les partisans, en Algérie comme en Métropole, étaient systématiques "liquidés" par le F.L.N.

 

 Il est symbolique que les premières victimes des soulèvements de novembre 1954 furent un jeune instituteur et sa femme qui venaient enseigner des enfants d'une région reculée des Aurès.

 

 Tout aussi symbolique fut, plus tard, l'assassinat de cheikh Raymond qui consacra sa vie à mettre en valeur la musique arabo-andalouse.;

 

Vers la find e la guerre d'Algérie, j'apprtenai sà un service qui avait accès aux chiffrres réels des pertes, des désertions etc... Les Français seriaent surpris de savoir    qu'au moment du cessez le feu, il y avait plus de "français musulmans" dans l'armée française  (sans compter les Harkis et les Moghzanis) que  dans l'Armée de Libération Nationale algérienne.

 

 Il s'agissait de jeunes français musulmans  qui, en Métropoel ou en Algérie faisaient tout naturellement leur service militaire. Il y avait certe sdes désertions mais elles nétaient pas rès importantes.

 

Le Président Hollande, parce qu'il est poli et aimable, ne pouvait dire "toute la vérité" à ceux qui l'accueillaient chaleureusement. Il n'évoqua donc pas les violations des Accords d'Evian par le pouvoir algérien, les massacres et les enlèvements d'européens au lendemain de l'indépendance, ni le massacre des Harkis.

 

 Cinquante années après l'indépendanc ede l'Algérie, les Français d'Algérie qui furent obligés de quitter, en toute hâte, leur pays natal, qu'ils soient chrétiens, juifs (dont certains descendaient de populations présentes en Algérie avant l'invasion arabe) ou musulmans qui souhaitaient rester français, ont encore dans le coeur la nostalgie de ce beau pays qui les a rejetés.

 

 Ils doivent pouvoir observer avec ironie, les decendants de ceux qui leur proposaient comme choix "la valise ou le cercueil", et dont le grand souhait est, aujourd'hui, d'obtenr de la France "un visa" au lieu de se consacrer au développemet de leur pays.

 


 

                                                                                                    Claude - Gérard  MARCUS

 

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 17:58

 

Au cours des dernières semaines, trois évènements ont marqué une nette détente entre la Russie, les Etats-Unis et les pays de l'Union européenne.

 

D'abord un évènement symbolique: la participation de Vladimir Poutine à la cérémonie anniversaire du Massacre de Katyn. Pour la première fois, la Russie reconnassait aussi clairement le rôle de la Russie stalinienne dans l' entreprise criminelle  d'élimination de  l' élite  militaire  et politique de la Pologne en 1940.

 

Un  évènement diplomatique majeur, ensuite, la signature à Prague, d'un traité russo- américain sur la limitation des armes nucléaires, signé par MM. Obama et Medvedev, reconduisant en fait l'accord Start et limitant pour chacun des deux pays à 1 500 têtes nucléaires.

 

Un évènement sentimental, enfin, l'attitude très positive et amicale de la Russie après l'accident fatal dont a été victime l'avion officiel  qui transportait les dirigeants polonais - dont le Président de la République et les chefs militaires - qui se rendaient à Katyn pour une célébration. La Russie s'est rapprochée de la Pologne et le geste de Poutine prenant dans ses bras le Premier ministre polonais, M. Tusk, exprimait un sentiment véritable.

 

Quand on connait l'opposition historique entre la Pologne et la Russie, à l'époque de l'Empire des Tsars, puis entre la Pologne et l'Union soviétique, agravé par le partage de la Pologne, opéré en 1939 entre l'Allemagne nazie et l'U.R.S.S. auquel a succédé le crime de Katyn. Enfin l'attitude de l'armée soviétique qui, lors du soulèvement de Varsovie s'est arrêtée aux portes de la ville, laissant les Nazis la détruire, n'a pas contribué à rapprocher les deux pays, pas plus que l'attitude du gouvernement communiste polonais, entièrement soumis à l'Union soviétique.

 

Cela explique pourquoi, au sein de l'Union européenne et de l'OTAN, l'hostilité des Polonais envers les Russes était palpable.

 

Les trois évènements  auxquels je faisais allusion ont profondément modifié la situation. Il est un peu tôt pour savoir ce que cela donnera dans à l'avenir, mais on peut aussi penser qu'un jour, peut-être, le rapprochement entre l' Union européenne et l' Eurasie russe, pourra mener  à  un accord continental, mettant en valeur un continent européen allant non plus de l'Atlantique à l'Oural, mais de l'Atlantique à Vladivostock, un continent regroupant en majorité une  population blanche, marquée à l'Ouest comme à l'Est par une  certaine tradition chrétienne.

 

 



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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 19:28
L'utilisation de certains termes modifie parfois la réalité. Tel est le cas des mots utilisés dans le Conflit du Proche Orient à propos des "implantations israéliennes" en Cisjordanie, qualifiées de colonies et de la construction dans certains secteurs  arabes de Jérusalem où l'on parle aussi de colonisation.

Si la multiplication des implantations en Cisjordanie peut évoquer des tentatives de colonisation , le problème  de  Jérusalem est tout autre puisqu'il s'agit de l'annexion officielle de l'ensemble de la Ville de Jérusalem annoncée par le gouvernement  israélien après la Guerre des Six Jours.


Quoi, une annexion, quelle horreur ! Et ceux qui disent celà semblent oublier  que bien des conflits ont vu les Vainqueurs annexer sans hésitation les territoires conquis par la force des armes, et personne ne s'en offuser.


En Europe, même, qui mettrait en question le caractère polonais de Poznan, qui est l'ancienne ville allemande de Posen  ? Qui contesterait  le caractère russse de Kaliningrad qui s'est substituée à la ville prussienne de Koenisberg ?


Notre pays, lui-même, s'est agrandi à coup de victoires militaires ou de mariages royaux, avant que la Révolution française n'agrandisse son territoire le fusil à la main.


Même si l'on admet que parvenir à une paix réelle entre les Israéliens et les Palestiniens peut entraîner l'installation sur une partie de Jérusalem de la capitale de l'Etat palestinien, cela n'entraîne pas l'oubli du passé.


En 1948, après le vote de l'ONU partageant la Palestine sous mandat britannique en un Etat juif et un Etat arabe - ce qui fut accepté par les Juifs et refusé par les Arabes - les armées des pays arabes environnant sont passées à l'offensive en vue de détruire l'Etat juif naissant.  Cette guerre s'est soldée par un échec pour les arabes sauf sur un point, Jérusalem.


Les Juifs qui tenaient la ville durent l'abandoner après un siège long et douloureux. Le royaume Hachémite de Transjordanie s'emparait de la Cisjordanie (sans tenir compte du projet d'Etat palestinien) et annexait purement et simplement Jérusalem, sans entraîner la moindre réaction dans le monde.


De 1949 à 1967, le Royaume de Jordanie administrait la Ville, sans en faire sa capitale et faisant peu de cas de  son statut de Ville sainte de l'Islam, dont on parle tant aujourd'hui. Quant aux Juifs,ils avaient été chassés et ne furent même pas autorisés à venir prier sur les lieux Saints du Judaïsme - sans que  cela ne choque les "bonnes consciences". Les Israéliens eux développaient à l'Ouest, la Ville moderne de Jérusalem.


Lorsque éclata la "Guerre des Six Jours" , le conflit, à ses débuts n'incluait pas la Jordanie. Mais cédant aux demandes de l'Egypte , la Jordanie  entrait en guerre malgré les appels des Israéliens et notamment Moshe Dayan, qui demandaient aux Jordaniens,  de ne pas intervenir. La débacle des armées arabes permit aux israéliens d'occuper toute la Cisjordanie et Jérusalem.


Après la Victoire, un appel fut lancé aux pays arabes: reconnaissez Israël et nous  vous rendrons les territoires que nous avons occupés. Les Pays arabes se réunirent à Khartoum, prononçant les TROIS NON !  Pas de reconnaissance, pas de négociations, pas d'accord.


C'est à la suite des NON de Khartoum qu'Israël commença a développer une politique d'implantations et annexa officiellement Jérusalem Est à Jérusalem Ouest.

Ce rappel de l'Histoire montre que la question de Jérusalem n'est pas une simple histoire de "colonisation".








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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 19:48
Dans un climat international détestable, la situation se détériorant en Afghanistan, l'Iran paraissant s'amuser des tentative des américains  pour ouvrir un dialogue sur le nucléaire iranien, les perspectives d'un accord israélo-palestinien semblant renvoyées aux calendes grecques, la signature d'un accord, à Zurich, entre les ministres des affaires étrangères turc et arménien en vue d'un rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays et l'ouverture de leur frontière,  est apparu comme une rare lueur d'espoir.

Certes, la  signature de cet accord, qui n'était pas attendu, doit beaucoup à Hillary Clinton qui a mis tout son poids pour que la signature ait lieu. Jusqu'au dernier moment les deux parties ont hésité, puis ont signé.  Symboliquement, l'invitation faites par le président turc, Abdullah Gül, à son homologue arménien, Serge Sarkissian, d'assister au match de football Arménie -Turquie, à Bursa, en Turquie, marquait une volonté positive.

L'accord prévoit aussi des mesures de confiance  et la désignation d'une commission internationale d'historienns pour étudier le massacre des Arméniens de  1915.

Les deux pays ont à y gagner. L'Arménie, d'abord, parceque ce pays , coincé entre la Turquie et l'Azerbaidjan - et en conflit avec celui-ci, l'armée arménienne occupant  en Azerbaidjan la région du Nagorny Karabagh, peuplée d'arméniens, ainsi que les zones séparant le Nagorny Karabagh de l'Arménie., est littéralement asphyxié économiquement. L'ouverture de la frontière turque permettra de mettre fin à cette asphyxie.

La Turquie, ensuite, qui sait que - bien quelle le nie - le génocide des arméniens lui "colle à la peau" et constitue un des grands obstackes à son entrée dans l'Union Européenne.

Ne nous faisons pas d'illusions. tout n'est pas réglé pour autant. Les parlements des deux pays doivent ratifier l'accord, mais il y aura de part et d'autre des opposants déterminés.

Chez les Arméniens, et dans l'imporante diaspora arménienne, beaucoup refusent toute concession aux Turcs et toute nuance dans la reconnaissance du Génocide de 1915.

Chez les Turcs, aussi, la résistance sera grande. D'une part, aussi bien dqns le parti islamiste qui est au pouvoir que dans l'opposition laïque et kémaliste, le refus de cette  reconnaissance de la responsabilité turque est quasi total. D'autre part le gouvernement turc  entretient des relations très fortes avec l'Azerbaidjan qui appartient au monde culturel turc et peut difficilement s'entendre avec l'Arménie tant que l'affaire du Nagorny Karabagh ne sera pas réglée d'autant que la population de cette région, qui est arménienne, n'a nulle intention de redevenir azrbaidjanaise.

Mais prenons l'accord de Zurich pour ce qu'il est : un grand pas en avant et espérons que la  sagesse l'enportera sur l'esprit belliqueux.

On peut toujours rêver !

                                                                                        



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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 10:08
   Un de mes amis et collaborateur ayant été naturalisé français avait reçu une convocation de la Préfecture de Police pour une cérémonie d'accueil au cours de laquelle devait lui être remis son décret de naturalisation et ses
papiers.

   Ayant, au cours de ma vie parlementaire, défendu l'idée d'une cérémonie d'accueil pour ceux qui devenaient nos compatriotes, j'ai tenu à l'accompagner.

   Une cinquantaine de personnes étaient réunies dans une salle moderne où l'on voyait un buste de Marianne et des projections sur la devise de la République.

   Celui qui accueillait était un sous-directeur de la Préfecture de Police, particulièrement jovial, accompagné d'un autre fonctionnaire de la direction des étangers. Son discours fut très chaleureux. Il salua nons nouveaux compatriotes, insistant sur le fait qu'ils entraient dans un pays qui avait une longue histoire et que cette histoiree devenait la leur et serait celled e leurs enfants. Il rappela les traditions françaises d'accueil et le rôle que les français par naturalisation avaient joué dans notre pays et leur apport dans des domaines aussi divers que le sport, les arts, l'économie ou les sciences et leur courageuse participation aux conflits qu'eut à subir notre pays.

   Il insista beaucoup sur les principes de la Révolution française et de la République, qui  figurent sur les frontons des édifices publics :"Liberté, Egalité, Fraternité" auquel il ajouta la laïcité et les respects des droits de l'homme et de l'égalité féminine. Tout celà dit avec humour et gentillesse, rappelant  que les droits entrainaient aussi des devoirs.

   Puis vint un petit film sur la diversité de la France et sur son  histoire et ses principes.

   Avant que les participants ne soient appelés nominalement, avec indication de leur pays d'origine, pour recevoior leur décret de naturalisation, signé du Président Sarkozy, et un dossier sur la France, sur sa constitution  et sur la déclaration desDroitsde l'Homme et du Citoyen, l'orateur fit chanter par la salle - qui le fit avec grand coeur - le premier couplet de la Marseillaise dont le texte avait été distribué.

   Puis, ceux qui le voulaient, se livrèrent au jeu des photos souvenirs.

   Les participants étaient heureux et émus. Une cérémonie sympathique et réussie qui méritait d'être daluée.

   Pour ma part, j'ai fécité le sous-directeur pour le climat de cette réunion qui corrsepondait entièrement à ce que jadis j'avais souhaité.

   Il faudrait que cet accueil de l'Etat - d'où le lieu préfectoral - soit complété par une cérémonie dans la Mairie de résidence des novueaux compatriotes. Celà existe déjà mais est loin d'être généralisé.





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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 18:57


   On a beaucoup brocardé  - non sans raison - le Président Bush pour avoir parlé de  " l'axe du mal"  pour désigner les pays qui s'opposaient à la politique des Etats Unis, laissant penser que le monde était coupé en deux : d'un côté les bons, de l'autre les méchants.

   Cette division simpliste du monde était  une absurdité mais cela ne doit pas pour autant effacer une réalié politique déplaisante où l'on voit presque toujours un même groupe de pays apporter leur soutien à des causes qui nous paraissent indéfendables, groupe de pays où l'on retrouve certains pays arabes ou arabo-musulmans; l'Iran, la Chine etl la Russie, Cuba et la Corée du Nord, qui ne montrent pas un attachement excessif à la démocratie ni aux droits de l'homme, la Russie étant, elle parfois plus nuancée.

   Deux exemples récents confirment ce point de vue. Le premier concerne le dicateur du Zimbabwe, M. Mugabe qui, dans sa folie, a réduit son peuple à la misère et ruiné son pays, et le second, le soudanais Omar El Béchir, dégoutant du sang des victimes du Darfour, avec lequel les pays de la Ligue arabe, se sont - en majorité - solidarisés.
 
   Certes les relations internationales ne peuvent être soumises au seul critère des droits de l'homme et les pays , par réalisme, sont parfois obligés de garder des relations avec des gens peu fréquentables. Ce réalisme ne doit pas pour autant tourner à la complicité pure et simple. Il s'agit d'un exrecice particulièrement difficile.

   Sur    plan différent - encore qu' y ait dans cette affaire une mobilisation anti-française - je souhaite évoquer le referendum par lequel les habitants de Mayotte se sont exprimés à une écrasante majorité pour que Mayotte devienne le 101 ème département  français.     

   Cela me rappelle un souvenir personnel. Losque j'étais parlementaire, j'ai, à deux reprises,  fait partie de la délégation française à l'ONU. Les parlementaires  membres de cette délégation  n'avaient pas le droit d'exprimer leur opnion quand ils prenaient la parole, devant se borner à lire des textes préparés pa rle Quai d'Orsay.

   La première fois ce fut sous la Présidence de Valéry Giscard d' Estaing.  La question de Mayaotte était évoquée à l'ONU, les Mahorais  manifestant leur refus de demeurer comoriens  et voulant demeurer au sien de la République française. Le bloc "islamo-progressiste" qui, en cette période de "guerre froide", était majoritaire à l'ONU - et n'était pas très différent des pays que j'évoquais plus haut - accusait la France de néo-colonialisme . Les parlementaires de la délégation devaient participer à un déjeuner avec la délégation sénégalaise et nous étions soumis à la pression du Quai d'Orsay qui souhaitait que nous   soutenions une position favorable au "larguage"de Mayotte. Nous n'avons pas cédé et face à nos amis sénégalais, nous avons défendu le droit des Mahorais à choisir librement leur avenir et à ne pas les empêcher de rester fFançais, ce qu' ils souhaitaient.   

                                                                                                                                   

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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 18:57
  Le récent conflit entre Israël et le Hamas, à Gaza, a donné aux télévisions du monde l'occasion exceptionnelle de présenter du "sang à la une", en diffusant des image dues aux télévisions arabes les plus extrèmistes, notamment Al Jazeera, qui amenaient aux heures des repas,dans les foyers des téléspectateurs , des flots de sang, les cris de douleur des veuves et des mères d'enfants tués, les enfants mourants, démontrant - ce que tout le monde sait - qu'une guerre n'est jamais "propre" et que les civils paient toujours un très lourd tribut au conflit en cause.

 Là où nos télévisions ont "dérapé", c'est en acceptant comme du pain béni la version des faits présentée par la propagande du Hamas, l'évaluation des victimes et des dégats et les appels au secours contre la menace d'une véritable "crise humanitaire", faute d'approvisionnements, de nourriture,ou de médicaments. Sans jamais essayer de vérifier les faits et sans les replacer dans un contexte plus large. France 2  a été encore plus loin en illustrant ses propos par des  documents concernant un évènement survenu il y a plusieurs années et  dans lequel les israéliens n'étaitent pas impliqués, sans le dire et sans mentionner qu'il s'agissait d'archives. France 2 a été obligée, quelques heures plus tard de présenter ses excuses et ce fait comme une "erreur".

 Il n' y a pas non plus eu le moindre sens de la relativité. Même si l'on prend en compte  les chiffres - contestables - présentés par le Hamas, soit environ 1.400 ou 1.500 morts, ce qui bien entendu reste dramatique, on ne peut pas ne pas penser aux 300.000 morts du Darfour et aux 200.000 morts de Tchétchénie, que l'on n'a pratiquement jamais montré à la télévision. 1.500 morts en trois semaines de bombardements intensifs  apparait comme un chiffre relativement mineur  si on le compare avec le dernier grand bombardement  de la guerre mondiale, à Dresde, qui aurait fait en une nuit, entre 25.000 et 35.0000 morts.

 Quant à parler de "génocide", c'est vraiment un abus de vocabulaire. S'il y avait eu de la part des Israéliens la volonté de massacrer le "peuple palestinien", il aurait suffit d'utiliser la technique du "tapis de bombes" pour faire des dizaines ou même des centaines de milliers de victilmes.

 Au cours d'un récent  discours à Jérusalem, devant le Congrès Juif Mondial, le Président de l'Etat d'Israël, M. Shimon Pérès, qui n'a pas la réputation d'être un falsificateur, a donné quelques inforrmations intéressantes.

 Selon ces informations, entre 2000 et 2009,  5.792 rockets et fusées Qassam et 4.441 obus de mortiers, provenant de Gaza , seraient tombés sur le Sud d'Israël. (On peut s'étonner que les Israéliens aient mis tant de temps à réagir.)

 Au cours des récentes années, le terrorisme palestinien aurait tué 842 civils israéliens et  325 soldats, soit un total de 1.167.

 Parlant du danger de "crise humanitaire" à Gaza, le président israélien l'a contesté, indiquant que pendant la période d'affrontement  entre l'armée d' Israël et le Hamas, 43.327 camions de ravitaillement et de médicaments auraient été autorisés à entrer dans la bande de Gaza.

 La propagande du Hamas avait largement accusé les Israéliens d'avoir détruit , par bombardement, une école de l'UNRWA (Organisation des Nations Unies chargée de 'aide aux palestiniens depuis 1948) à Jabaliyah faisant de nombreuses victimes. Cette annonce avait provoqué une concert de manifestations contre Israël et des condamnations internationales. Or, le 3 février le coordinateur des opérations humanitaires de l'ONU à Jérusalem, Maxwell Gaylord, indiquait qu'aucune personne n'était morte dans l'enceinte de cette école.

Cela  nous amène à deux conclusions. La première est que toute mort est un drame, plus encore s'il s'agit d'un enfant. La seconde est que ce fait ne doit pas amener à une falsification systématique de l'information.

 J'ai aussi été surpris que personne n'ait noté la similitude exitant entre le début du conflit en Irak et le début du conflit à Gaza.

 Dans les jours qui ont précédé l'entrée des américains en Irak, les ministres de Saddam Husssein bombaient le torse en affirmant que l'Irak attendait l'invasion américaine et que l'armée américaine serait détruite. Un des ministres le redisait encore, alors que les premières troupes améicaines entraient dans Bagdad, sans avoir rencontré la moindre résistance armée.

 Le conflit à Gaza avait été précédé par des mises en garde publiques de Mme Tzipi Livni, indiquant que l'armée israélienne interviendraitsi les roquettes continuaient à être envoyées de Gaza sur le Sud d'Israël. Les dirigeants du Hamas à Gaza, ainsi que M. Mechal à Damas, affirmaient leur volonté d'en découdre et annoncaient la prochaine destruction de l'armée israélienne, si elle mettait les pieds à Gaza.

 Or, comme en Irak, il n'y a pratiquement pas eu de résistance armée à Gaza, les "combattants" du Hamas se terrant. Ce qui n'avait pas été le cas au Liban ou l'affrontement entre les troupes israéliennes et celles du  Hezbollah avait été très violent.

 Peut-on penser que le Hamas , s'est pris à son propre piège ?





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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 12:54
    Depuis le début de la crise économique mondiale, nous mesurons la vigueur de la réaction du Président  de la République face à ces évènements et ces dangers. Ce que l'on a appelé, avec ironie, "l' hyperactivité" du Président Sarkozy  est apparue comme un atout important dans la rapidité de prise de décisions et dans la volonté de mobiliser au maximum les pays de l'Union européenne.

     Utilisant sa puissance de conviction et sa présence partout à la fois, le Président de la République a donné à la Présidence de l'Union européenne une dimension qu'elle n'avait pas eu jusque là, montrant qu'il était possible de faire prendre des décisions importantes par les Chefs d'Etats et de Gouvernements de l'Union sans que la Commission n'ait le rôle dirigeant qu'elle a tendance à s'octroyer. On a des sueurs froides en pensant à ce qu'aurait été la situation si Ségolène Royal avait été éléue Présidented e la République !

     Sur le plan intérieur français, la réaction à la crise  a été rapide et massive. Le plan de recapitalisation des banques et le plan de relance par les investissements ont mis en jeu des sommes considérables. Quant au Premie rministre, il a joué à perfection son rôle et les ministres sont allés au combat sans hésiter, avec la volonté d'agir el plus rapidement possible.

     Il est regrettable que dans de telles circonstances, après le peu reluisant spectacle offert par le Congrès socialiste de Reims, les élus socialistes se soient  lancés dans des surenchères démagogiques et des actions tendant à retarder les décisions. Les propositions qu'ils ont avancées ont montré que comme les "émigrés" du temps de la Révolution, ils n'avaient "rien appris et rien oublié". Ils n'ont à proposer qu'une réédition de la politique de relance par la consommation qu'ils avaient menée au début de l'ère Mitterrand et  n'avait abouti qu'à une situation dramatique conduisant à un plan d'économies drastiques, une baisse des salaires et une dévaluation du franc.

   Continuera-t-on encore longtemps à considérer la politique intérieure française comme une guerre civile permante d'où l'intérêt national est totalement absent ?

    Il ne faut pas non plus passer sous silence que la Présidence de l'Union européenne n'a pas seulement réagi à la crise géorgienne et à la crise économique mondiale. Le Président Sarkozy a obtenu des avancées très importantes en direction des objectifs qu'il s'était fixés avant d'assumer la présidence française de l'Union européenne.

     C'est ainsi que  les  27 ont notamment accepté la Charte européenne de l'Immigration mise au point par Brice Hortefeux:; sont parvenus à un accord sur le "bilan de santé" de la Politique Agricole Commune; ont progressé dans le domaine de  la Défense européenne en prenant , par exemple, des mesures pour lutter contre la piraterie maritime  au large des Côtes somaliennes; ont lancé les bases de l' .Union pour la Méditerranée; sont arrivés à des accord positifs concernant la pêche; ont progressé vers la construction d'un espace européen de la Recherche. Et  tout cela en six mois ! Et il y a encore un Conseil européen les 11 et 12 décembre !
    

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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 17:40

   La réunion à l' Elysée des 15 membres de l'Eurogroupe et celle de l'ensemble des membres de l'Union Européenne qui a suivi, marquent la véritable naissance de l'Europe en tant que force politique et économique et il s'agit de l'Europe des Nations - représentées , légitimement,  par leurs Chefs d'Etat et de Gouvernement - et non par la bureaucratie bruxelloise.

    Dans une période difficile, pour faire face à une menace qui concernait toute l'Europe, et contrairement  à l'idée systématiquement répandue par les Eurocrates de Bruxelles, selon lesquels les membres de l'Union Européenne étaient trop nombreux pour que s'applique la règle du consensus, il a été possible de prendre à l'unanimité une décision très importante pour venir au secours du système bancaire et empêcher l'europe de sombrer.

    Il est évident que celà n'a été possible que grâce à la force de persuasion et à la persévérance du Président Sarkozy - qui a donné à la présidence de l'Union Européenne , telle q
u'elle est , une importance etune audience jusque là inconnues.

     Un conclusion me semble devoir être tirée : l' Union Européenne sera d'autant plus forte et présente dans le monde qu'elle sera dirigée et animée par les représentants légitimes des peuples d'Europe. 


                                                                                                           
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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 13:39

   L'activité débordante du Président de la République, ses déplacements incessants, font que le temps  manque parfois pour "digérer" ses prises de position. C'est ainsi, qu'à mon avis, le temps a manqué  pour que le discours du président Sarkozy  du  25 septembre  , à Toulon , soit suffisamment connu des Français et pourtant il s'agit d'un discours fondateur.

   Je ne peux qu'encourager mes lecteurs à se rendre sur le site de la Présidence de la République, et en passant par "elyséethèque" rechercher le texte sous la rubrique "discours".

   Dans ses douze pages et demi dactylographiées, ce texte est à la fois une prise de position sur la crise mondiale actuelle mais aussi une redéfinition de ce qu'est l'analysé du cadre de pensée qui conduit notre politique nationale. "La crise financière, que nous connaissons aujourd'hui... n'est pas la crise du capitalisme. C'est la crise d'un système qui s'est éloigné des valeurs les plus fondamentales du capitalisme..."

  
Ecartant le capitalisme "spéculateur" et soutenant le capitalisme qui donne la primauté à l'entrepreneur, le Président appelle à "refonder le capitalisme, le refonder sur une éthique, celle de l'effort et du travail..." Le capitalisme financier doit être moralisé et un nouvel équilibre doit être trouvé entre l'Etat et le marché.

   De cette analyse découle une intervention nécesssaire de l'Etat pour contribuer à la régulation des marchés, la recherche des responsabilités, la remise en ordre du système financier en refusant un etat prisonnier des dogmes.

   En appelant aussi à une action de l'Europe, le Chef de l'Etat définit définit ses propositions d'action pour la France et énonce les mesures que prendra le gouvernement français.

   Et le Président Sarkozy conclut ainsi ce texte si important, " ... la France que nous aimons, peut relever ces défis. J'ai confiance dans les Français. J'ai confiance dans les atouts de la France. J'ai la certitude que nos réformes vont porter leurs fruits. J'ai la certitude que par notre travail, la France saura faire sa place dans le monde du XXI° siècle. J'ai la certitude que nous pouvons réussir à refonder le capitalisme."
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